Sous une jolie halle se tient le plus vieux marché de Paris, au 39, rue de Bretagne (dans le 3e arrondissement, Métro : Temple ou Filles du Calvaire).

Il tient son nom d'un orphelinat, établit au XVIe siècle, qui recueillait les enfants perdus et les habillait de rouge. Lorsque la mission quitta les lieux, en 1777, les Enfants-Rouges devinrent un vrai marché couvert.

Les pouvoirs publics décideront de fermer l'orphelinat construit en 1534 par Marguerite de Navarre. En souvenir des jeunes pensionnaires vêtus d'un habit rouge en signe de charité, les habitants du Marais baptiseront le petit marché du nom de Marché des Enfants Rouges. Le marché des Enfants Rouges sera cédé à la Ville de Paris en 1912. Il est inscrit à l'inventaire de Monuments historiques depuis 1982. Cinq siècles plus tard, ce marché est devenu le cœur vibrant de la vie du quartier, « la place du village », comme l'appellent les habitants. Fermé six ans et rouvert en novembre 2000, cet espace de 2 000 m2 n’a recouvré sa vocation première que grâce à la volonté opiniâtre des habitants et du soutien de toute l’équipe municipale réunie autour de Pierre Aidenbaum.

Je trouve qu'il y a une ambiance sur ce marché où il est possible d'acheter à l'un ou l'autre marchand puis de manger sur l'une des tables qui sont disposées à côté. De plus, c'est un quartier très agréable.

Côté horaires d'ouverture :

Mardi, mercredi, jeudi : de 8h30 à 13h et de 16h à 19h30
Vendredi, samedi : de 8h30 à 13h et de 16h à 20h
Dimanche : de 8h30 à 14h

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Le 59 de la rue de Rivoli était un ancien immeuble laissé à l’abandon par le Crédit Lyonnais et l’Etat français et occupé par le collectif d’artistes électron libre depuis 1999. Ce collectif dénonçait le manque d’espace de création dans la capitale. La ville de Paris l’a  racheté pour la somme de 30 millions d’euros et fait de nombreux travaux de rénovation pour le mettre aux normes de sécurités. Le bâtiment,après s’être refait une beauté, a rouvert ses portes aux spectateurs, et on est allés y faire un saut ce dimanche.

Il y a 20 ateliers mis à disposition des anciens membres du 59 Rivoli et plus de 10 ateliers tournants d’artistes invité sur des durées plus courtes de 1 à 3 mois renouvelables une fois, tout ça réparti sur 6 étages.

On entre dans l'immeuble sans avoir à montrer patte blanche ou à payer un quelconque droit d'entrée. La cage d'escalier est décorée ... on aperçoit la queue d'un dragon/serpent japonais qui grimpe les étages et qui nous entraîne à sa suite. A chaque étage, une porte peinturlurrée donnant accès à un espace composé de plusieurs ateliers d'artistes. 1er étage, la porte est fermée, on entend des voix à l'intérieur, et on n'ose pas entrer, on a l'impression de s'introduire chez de parfaits inconnus sans y avoir été invité, et pourtant, c'est écrit en gros sur la porte qu'on peut entrer, mais c'est plus fort que nous : on coince, alors on monte à l'étage suivant, et là, la porte est ouverte. On passe la tête, on regarde de gauche, de droite, pas âme qui vive, alors on entre. Et là, c'est une ambiance, une atmosphère. J'ai du mal avec les oeuvres contemporaines, mais il y en a des sympas. Mais ce qui est le plus frappant, pour moi, ce ne sont pas les oeuvres, mais cet état d'esprit qui fait qu'on peut entrer, visiter, ce ballader dans l'antre de ces artistes, dans leur monde. Pareil à l'étage suivant. Puis on a quand même croiser 2-3 autres visiteurs.

On est ressortis de là complètement déboussolé, le 59Rivoli n'est pas un ensemble d'ateliers, ce n'est pas une salle d'expo, c'est un peu tout ça à la fois, et c'est surtout une atmosphère unique.

C'est ouvert mardi au dimanche (fermeture le lundi), de 13 heures à 20 heures du mardi au vendredi et le dimanche, de 11 heures à 20 heures le samedi. Pour y accéder : Métro Hôtel de Ville, Les Halles et Châtelet, RER A, B, D, E.

Pour avoir un aperçu des oeuvres : http://www.59rivoli.org/index.html. Et pour avoir un aperçu de l'ambiance, voilà quelques photos prises à la volée.

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