• Le Corbeau : affiche Henri-Georges ClouzotRien à voir avec Le corbeau de Roger Corman.

    Il s'agit ici d'une réalisation de Henri-Georges Clouzot, un gros balèze dans son genre puisqu'on lui doit également des petits bijoux comme l'assassin habite au 21, Quai des orfèvres ou encore les diaboliques.

    Le film date de 1943 et raconte comment un petit village français est assailli de lettres anonymes signées le Corbeau. Leur principale cible : le docteur Germain, incarné par Pierre Fresnay. Un avorteur disent certaines, il court après la femme d'un collègue dit un autre. Vrai ou non ? Allez savoir ... Et qui est donc le Corbeau ?! La peur et la suspicion s'installent dans le petit village.

    Des personnages forts, des dialogues aux p'tits oignons, une ambiance prenante, une mise en scène parfaite. Juste un petit bijou quoi, si vous ne l'avez pas encore vu, il faut corriger ça.

    Le film date de 1943, mais le dvd est paru en 2008 ... il faut que je le mette dans ma liste de courses celui-là. C'est un incontournable à avoir dans sa dvdthèque.


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  • La_vie_sexuelleQuand j'ai lu le résumé de ce roman de Marco Mancassola, ma curiosité a été titillée. 

    Lisez-donc : À New York, au début du vingt et unième siècle, les super-héros sont fatigués : Superman, Batman et les autres ont raccroché les gants, ils sont devenus deshomme et des femmes d'affaires à succès, des vedettes des médias et du spectacle, et ont tous renoncé à leurs super-pouvoirs. Dès lors, qui peut bien vouloir les éliminer un par un ?

    Bon, forcément, j'ai cru à un livre policier, et j'étais à côté de la plaque, mais c'était une bonne surprise.

    Tout d'abord, le livre est très bient écrit. Ensuite, on entre réellement très bien dans la tête des personnages et chacun d'eux a sa personnalité. C'est amusant de découvrir l'intérieur du crâne des super-héros (même si cet intérieur est plutôt triste finalement), tel que le voit Marco Mancassola. Le ton n'est pas très gai, et l'histoire non plus, mais c'est très réaliste finalement.

    Mais à côté de ça, il y a le fil rouge : les assassinats de super-héros. Et à la fin, on obtient des réponses. Je craignais que l'intrigue policière étant tellement secondaire (ne croyez pas les sites internet qui range ce livre dans la catégorie des polars), elle ne soit pas résolue, mais non, on a les explications, et c'est la cerise sur le gateau.

    Attention, à ne pas mettre entre les mains de dépressifs ou entre les mains de personnes qui vénèrent les supers-héros, mais pour tous les autres : régalez-vous.


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  • Image DetailJe vous avais parlé du court métrage de Tim Burton intitulé Vincent et qui mettait en scène un petit garçon se prenant pour Vincent Pryce, parlant de sa femme défeunte Lonore, et tout et tout.

    Eh bien pour mieux comprendre l'influence de ce court métrage, la cinémathèque a projeté le film Le corbeau réalisé par Roger Corman en 1962.

    Au XVe siecle en Angleterre, le docteur Craven, qui vit retire depuis la mort de sa femme, recoit la visite de son confrere Bedlo, transforme en corbeau par le magicien Scarabus.

    C'est assez surprenant car le ton est plutôt humoristique et pourtant, le thème est plutôt horrifique. De plus, pour jouer Scarabus, c'est Boris Karloff (qui a incarné à de nombreuses reprises Frankenstein) qui s'y colle. Dans le rôle de Bedio, c'est Peter Lorre (alias M le maudit) et dans le rôle du docteur Craven, le grand Vincent Price. Il y a même Jack Nicholson que j'ai eu du mal à reconnaître tellement il était jeune, et puis jouer les jeunes premiers, c'est pas dans ses habitudes.

    Une fois qu'on arrive à entrer dans cet univers (j'avoue avoir eu un peu de mal au départ), on se prend au jeu et le duel de magie Price/Karloff est digne de celui de Merlin l'enchanteur, à part bien sûr que les effets spéciaux sont, comment dire, ben, disons carrément mauvais.

    Mais j'ai passé un très bon moment.


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  • Réalisé en 2005 par Tim Burton et Mike Johnson (tiens, il a été cascadeur dans backdraft, et c'était un vampire dans le film buffy, tueuse de vampires ... un pluridisciplinaire en somme).

    La technique d'animation est la même que sur "the night before Christmas", celle du stop motion. Il y a aussi le même côté comédie musicale. Le personnage principal ressemble (en adulte) au Vincent du 1e court métrage d'animation de Tim Burton. D'ailleurs, à un moment, il y a un petit clin d'oeil à ce sujet. Côté clin d'oeil, il y a aussi l'asticot de compagnie qui a la tête de Peter Lorre.

    L'ambiance est toute burtonnienne. La musique, forcément de Danny Elfman, comme dans tous les autres films de Burton (en tous cas, ceux que j'ai vu).

    Côté histoire, elle est basée sur la légende russe de la défunte mariée et du malheureux prince qu'elle ravit au monde des vivants. Au XIXe siècle, dans un petit village d'Europe de l'est, Victor, un jeune homme, découvre le monde de l'au-delà après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée. Pendant son voyage, sa promise, Victoria l'attend désespérément dans le monde des vivants.

    Encore une réussite pour notre Tim Burton. Il a encore réussi à me donner la banane. Et je ne suis pas la seule à avoir aimé, car le film a remporté l'oscar du meilleur film d'animation et a eu de nombreuses nomitions.

    Alors ne me dites pas que vous ne l'avez pas encore vu ?!! Bon, au cas où, sachez qu'il repasse à la cinémathèque le Mercredi 25 Avril 2012 à 14h30 .


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  • Princess BrideEh oui, avant d'être un film, c'est tout d'abord un roman. Un récit de duels à l’épée, de bagarres, de torture, de poison, d’amour, de haine, de vengeance, de géants, de chasseurs, de méchants, de gentils, de serpents, d’araignées, de monstres, de poursuites, d’évasions, de mensonges, de vérités, de passion et de miracles.

    Un conte écrit par S. Morgenstern, redécouvert et abrégé par William Goldman. Le roman lui-même est présenté comme un abrégé réalisé par Goldman de l'œuvre d'un certain S. Morgenstern, avec les commentaires de Goldman, dans un procédé de métafiction qui fonctionne bien. J'y ai cru ! (mais je peux être naïve parfois).

    Le roman ressemble beaucoup au film (ou plutôt vice versa). Le suspens est là, les personnages sont mémorables. C'est à la fois un conte, un roman de fantasy, et une parodie, tout ça en un. Ca m'a fait plaisir de le lire.

    Si vous voulez en savoir plus : http://www.bragelonne.fr/livres/View/princess-bride--reedition.


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