• A vingt-trois pas du mystère
    Henri Hataway a réalisé une floppée de films, je pense que j'avais déjà vu quelques films de lui, dont le célèbre Niagara avec Marilyn Monroe.

    Mais il semble que ce ne soit vraiment pas tous des bons films parce que celui-là .... ben il m'a déçu.

    Le pitch : Un écrivain aveugle surprend une conversation dans laquelle s'échafaude l'enlèvement d'un enfant. Enfin, à priori, parce que la conversation peut être interprétée. Et d'ailleurs, les flics n'y croient pas trop. Mais l'écrivain s'accroche et embarque son ex dans l'histoire, ainsi que son majordome.

    Ca aurait pu être bien. Si seulement ....

    Van Johnson avait eu un peu plus de charisme.
    Si son personnage n'était pas antipatique.
    Et si son ex avait deux sous de jujeote au lieu d'être le modèle de l'épouse soumise (alors qu'elle s'est faite larguée quand le gars est devenu aveugle).
    Si l'histoire policière avait été plus étoffée.

    Ah, oui, tellement de si qu'on pourrait mettre Paris en bouteille.

    Vous l'aurez compris, je me suis un peu ennuyé. Seul le majordorme a eu gain de cause à mes yeux.

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  • La cinémathèque française a rouvert ses portes cette semaine et ... oh, un film de Fritz Lang qu'on n'avait encore jamais vu et qui date de 1941.

    Avec un bon casting bien adapté : George Sanders, Walter Pidgeon, Joan Bennett.

    Thorndyke, amateur de chasse anglais, tient Hitler au bout de son fusil à lunette. Capturé avant d'avoir pu faire feu, il parvient à s'échapper. De retour en Angleterre, des nazis le traquent. Une jeune femme lui vient en aide ... enfin, une jeune femme avec 12 ans d'age mental, ce qui est dommage.

    Ce qui est aussi dommage, c'est que quelque fois, les choix des personnages sont bizarres. Ils auraient pu prendre d'autres décisions, meilleures ou plus faciles.

    Malgré tout, c'est très interessant, et très bien réalisé, alors si vous

    avez l'occasion de le voir, n'hésitez pas.

       


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  • Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? : Affiche Bette Davis, Joan Crawford, Robert AldrichJuste avant que la cinémathèque ne ferme pour le mois d'août, on a profité d'un dernier film dans le cadre de la rétrospective Bette Davis.

    Réalisé par Robert Aldrich en 1962, ce film m'a stressé à mort.

    Au temps du cinéma muet, "Baby" Jane est une grande star, une des premières enfants prodiges. Sa soeur Blanche, timide et réservée, reste dans l'ombre. Dans les années 30, les rôles sont inversés, Blanche est une grande vedette, Jane est oubliée. Désormais, bien des années après, elles vivent en commun une double névrose. Blanche, victime d'un mystérieux accident, est infirme et semble tout accepter d'une soeur transformée en infirmière sadique qui multiplie les mauvais traitements...Ca fait beaucoup penser à Misery.

    J'ai été crispé sur mon fauteuil du début à la fin. Souvent, on pressent ce qui va arriver, mais on croise les doigts pour que ça n'arrive pas, on se prend à espérer. Et puis il y a quelques surprises finales !

    Les actrices Joan Crowford et Bette Davies sont tout simplement impressionnantes. D'ailleurs, le film fut un véritable triomphe critique et public. Pour un budget d'environ 980.000 dollars, le film en rapporta plus de 9 millions. Et ce n'est pas tout ! Le film fut cité 5 fois aux Oscars en 1962 : Meilleur son, Meilleure photographie noir et blanc, Meilleure actrice, Meilleur second rôle masculin, et Meilleurs costumes.

    Comme vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé, et je n'ai pas été la seule !


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  • Le Tigre du Bengale
    Le Tombeau hindou

    En 1956, pour son retour en Allemagne après avoir tourné pendant vingt ans aux Etats-Unis, Lang réalise ce film qui a un côté un peu daté, mais tout à fait charmant.

    Un jeune architecte part en Inde sur l'invitation du Maharajah, rencontre une belle danseuse et en tombe amoureux. Malheureusement, elle est vouée à la déesse, et un tigre rode, et le maharajh a aussi des vues sur elle. A côté de ça, le frangin du Maharajah a des vues sur le trône. C'est pas facile facile tout ça.

    Les paysages sont magnifiques, et c'est très bien filmé. La salle du temple avec la statue de la déesse est impressionnante, de même que la danse du serpent. Bon, ok, c'est un peu surjoué, mais comme toujours à l'époque. Il faut savoir prendre le recul nécessaire pour apprécier le film.

    A la fin du 1e film, ils annoncent la suite : le tombeau Hindou : encore plus d'aventure, encore plus de romance. C'est assez drôle !

    Bon, ce n'est pas le film du siècle, mais c'est agréable à regarder, et en prenant certaines scènes au second degré, ça apporte un côté amusant.


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  • Lorsqu'on a reçu un mail de la cinémathèque française proposant d'assister à la projection de la version remasterisée, on a fait une réservation direct !

    Mankiewicz à la réalisation, Elizabeth Taylor dans le rôle de Cléopatre, Rex Harrison dans celui de Jules César et Richard Burton dans celui de Marc Antoine, on n'a pas pu résister.

    Mais on ne savait pas que le film durait 4 heures ... !!!

    Oui, ce film est magistral. Mais quand même 4 heures, c'est long.

    2 heures avec  la période Jules César, une entracte pour se dégourdir les jambes, puis on reprend avec la période Marc Antoine.

    Dans l'une et l'autre période, Elizabeth Taylor change de tenue, toutes plus époustouflantes les unes que les autres, à toutes les scènes.

    Mais si on la sent manipulatrice et femme forte dans la première période, dans la seconde, elle est plus sensible. Eh ben je l'ai préféré dans la 1ère période, n'en déplaise à mon chet et tendre A.

    Le film est beau, superbement réalisé et prenant (enfin, à la fin, j'avais juste faim quand même, au risque de me répéter ..... 4 heures), mais ça ne fera pas partie de mes films favoris de Mankiewicz.

    Bon, et maintenant, si je me rematais la série Rome ?


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  • Dans le cadre du cylcle Bette Davis à la cinémathèque française.

    Attention, ceci est un film noir ! On s'attache aux personnages, et paf ... un peu comme dans Game of thrones  finalement. Bon, ok, ok, en moins violent. Mais quand même, quand je suis ressortie de la séance, j'étais un peu "down".

    Le truc, c'est que tout est dans les personnages et l'ambiance, une ambiance en huit-clos, dans le desert, dans une station service où le père fait partie de la milice, où le grand-père raconte ses anecdotes impliquant Billy The Kid et où leur fille (bette Davis) rêve de partir à Bourges en France et de vivre une vie bien plus trépidante que celle qui est la sienne. Il y a aussi le pompiste, joueur de foot américain et amoureux de la fille. Il y a l'artiste itinérant, poéte (Leslie Howard), un peu triste qui cherche une raison de vivre ou de mourir, et un peu plus tard, il y a un gangster (Humphrey Bogart), qui vient bousculer tout ce petit monde.

    C'était une jolie (et triste) découverte, réalisée en 1936 par Archie Mayo.


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  • Au début du mois, je vous racontais notre passage à l'expo demy (Le monde enchanté de Jacques Demy), et le fait que je n'avais vu aucun de ses films.

    Il fallait que je corrige ça ! Alors j'ai profité de la rétrospective de la cinémathèque pour voir les demoiselles de Rochefort sur grand écran.

    J'ai été surprise de voir le gros casting : Catherine Deneuve (un gros nom d'affiche, mais vraiment, elle ne crève pas l'écran, elle est fade, et raide, et bah, pas aimé), Françoise Dorléac (la soeur de Catherine Deneuve, dans le film et dans la vraie vie, sacrément plus douée elle), Michel Piccoli, Danielle Darrieux, Gene Kelly, Georges Chakiris (west side story), Jacques Perrin.

    Bon, l'ensemble est assez kitch et pourtant ... on se laisse embarquer.

    Certes, ce n'est pas au niveau des comédies musicales américaines où les chorégraphies sont travaillées et où les troupes de danseurs sont synchronisées au millimètre près avec une jolie grace. Face à Gene Kelly et Georges Chakiris, les autres danseurs ne font pas le poids. Mais tout ça n'est pas bien grave, parce qu'à la fin, l'humour au second degré qui sous-tend cette comédie musicale nous met le sourire au lèvres. Les chassés-croisés sont rondement menés et la musique (de Michel Legrand) est entetante, on la fredonnait encore tout le reste de l'après-midi.

    Petit fait amusant : Danielle Darrieux est la seule comédienne non doublée pour le chant. Gene Kelly, ayant un emploi du temps trop chargé pour apprendre des chansons en français, a été doublé par un chanteur anglophone.

    Donc, si vous avez l'occasion de voir ce film, n'hésitez pas, ça donne un coup de boost au moral.


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  • Eve : affiche

    Un film réalisé par Joseph L. Mankiewicz, on ne pouvait pas manquer ça ! Ben oui, on n'a jamais été déçus.

    Alors hier soir, on a fait un tour à la cinémathèque pour voir ce drame de 1950 d'après The Wisdom of Eve de Mary Orr Avec Bette Davis, Anne Baxter, George Sanders, Celeste Holm, Marilyn Monroe (qui a un petit rôle, mais quand même), Thelma Ritter.

    L'histoire se déroule à New York, dans le monde du théâtre, où une jeune fille admiratrice d'une grande actrice lui est présentée. Est-ce trop beau pour être vrai ? Tout nous est raconté sous forme de flashback, et on va le découvrir au fur et à mesure.

    Les acteurs sont sublimes, les dialogues sont piquants, Bette Davis est magistrale.

    On est emportés dans un tourbillon d'émotions, d'ambitions, de trahisons et on aime ça !

    Si vous avez l'occasion de voir ce petit bijou, n'hésitez pas !


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  • Oui, je sais, comment cela se fait-il que je n'ai jamais vu ce classique jusqu'à présent ?!!!! Un film réalisé par George Lucas avant Star Wars, produit par Francis Ford Coppola. Avec Richard Dreyfuss et Ron Howard, sans compter Harrison Ford.

    Eh bien peut-être parce qu'il date de 1973, donc avant ma naissance. Bon, d'accord, d'accord, ce n'est pas une excuse.

    Mais voilà, maintenant, je l'ai vu !! Et sur grand écran en plus, ce qui est beaucoup mieux. Parce que quand même, c'est un film qui est réellement en ambiance, donc si je l'avais vu à la maison, je n'aurais peut-être pas réussi à entrer dedans, ce qui aurait été dommage car alors, je n'aurais pas été plongée en 1962, et je n'aurais pas vu Curt Henderson, Steve Bolander, Terry Fields et John Milner de terminer le lycée et s'apprêter à entrer à l'université. Et à la veille de leur séparation, je ne les aurais pas suivi dans leur dernière soirée en bonne compagnie.

    Le film est drôle, et aussi touchant. Il réussi à recréer une époque où les belles voitures étaient légions voir religion, (La production a fait appel à des collectionneurs d'anciennes voitures, qui ont accepté de prêter leurs bolides pour les besoins du film. Certains sont même restés sur le tournage pendant des nuits entières pour veiller à ce que personne ne les abîme !), avec une bande son rock'n roll qui fait plaisir.

    Je n'ai pas été déçue.


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  • Pour toi, j'ai tué : affiche Burt Lancaster, Robert Siodmak, Yvonne De Carlo

    Dans le cadre du centenaire Universal, la cinémathèque a proposé une p'tite programmation plutôt sympa. Bon, malheureusement, entre les vacances et le boulot, je n'aurais pas réussi à trouver le temps d'aller voir tous les films que je voulais mais au moins, Criss Cross. C'est fait.

    Il s'agit d'un film noir avec Burt Lancaster, réalisé en 1948 Par Robert Siodmak et dans lequel un gars revient dans son patelin pour découvrir que son ex-femme s'est remariée avec un gangster. Bien sûr, il a toujours des sentiments pour elle, mais elle est un peu un poison. Un copain flic le prévient, et sa mère le met en garde. Mais le gars a la tête dure et tout ça prend une mauvaise voie.

    Le film est bien réalisé, tout s'enchaîne bien, les personnages sont crédibles, et il y a quelques surprises bien amenées. Bref, c'était cool de découvrir ce film.


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  • DROLE DE DRAME
    Dernier film vu dans le cadre de la rétrospective Marcel Carné / Jacques Prévert. Mais celui-là, je le connaissais déjà par coeur.

    C'est un de mes vieux films favoris.Il faut dire qu'il y a une sacrée pléiade d'acteurs : Michel Simon, Louis Jouvet, Jean-Louis Barrault, Françoise Rosay, il y a même Jean Marais qui a un rôle de figurant (d'environ 5 secondes).

    Londres 1900. Le très sérieux professeur de botanique Irwin Molyneux n'est autre que Felix Chapel, auteur de romans policiers. L'évèque de Bedford, cousin d'Irwin, n'apprecie guère ce genre de littérature et le déclare bien fort lors d'un souper où il est invité chez les Molyneux. L'absence de Margaret, la femme de Molyneux, à ce souper, va déclencher une série de quiproquos fort amusants.

    Des dialogues aux petits oignons (c'est dans cette oeuvre que vous découvrirez la fameuse réplique : "bizarre, j'ai dit bizarre, comme c'est bizarre"), des quiprocos énormes et drôles, des personnages mémorables. Je ne me lasse pas de voir et revoir cette comédie qui date pourtant de 1937 mais est toujours aussi drôle.

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  • Toujours dans le cadre de la rétrospective Marcel Carné / Jacques Prévert, j'ai cette fois-ci assisté à la projection des visiteurs du soir.

    Le pitch est carrément original : Satan (Jules Berry, juste excellent dans le rôle) délègue, sous l'apparence de ménestrels, deux de ses suppôts, Dominique (Arletty) et Gilles (Alain Cuny .... un peu mou du genou), pour semer malheur et destruction sur Terre en l'an de grâce 1485.

    Ceux qui l'ont vu en avaient gardé un très bon souvenir, je m'attendais donc à me régaler. Malheureuseument, je me suis plutôt ennuyée à cause de l'histoire d'amour entre Gilles et la fille du baron, culcul au possible, pas vraiment crédible. Bon, ok, je suppose que je ne suis pas vraiment une romantique et que c'est pour ça que ça ne m'a pas vraiment touché, ou alors, c'est juste parce que c'était réellement mièvre.


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  • En parallèle de l'exposition des enfants du paradis (qu'on n'a malheureusement pas encore eu le temps d'aller voir), la cinémathèque a fait une rétrospective Jean Carné. Je n'ai pas pu voir tous ceux qui m'interessaient, mais j'ai quand même réussi à découvrir les portes de la nuit, réalisé en 1946.

    Le scénario est de Jacques Prévert, ce qui nous vaut de très bons dialogues et des histoires croisées de personnages. Tout ça après la libération, mais avant la fin de la seconde guerre mondiale. L'ambiance est bien lourde : entre collabo, femme qui veut quitter son mari, ex-prisonnier torturé c'est pas vraiment gai. Mais ça fonctionne très bien.

    Et du côté des acteurs, il y a du beau monde : Pierre Brasseur, Serge Reggiani, Yves Montand (il n'était pas un très bon acteur en fait, non ?) et plein d'autres.

    C'était vraiment super de pouvoir découvrir ce film que je trouve assez marquant.

     


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  • A l'occasion sa nouvelle exposition, consacrée au fils "Les enfants du paradis", la cinémathèque a organisé (avec "à suivre production") un jeu de piste il y a à peu près deux semaines.

    Cela commençait à La Femis, se poursuivait au théâtre Dejazet, passait par l'hôtel du Nord et plein d'autres endroits. Il y avait un questionnaire (pas des plus faciles), des acteurs, des lieux à voir, des choses à découvrir.  On s'est pris au jeu, et malgré la météo pas des plus agréable, on a vraiment passé un super samedi, d'autant plus qu'on est arrivés premiers !!!! Notre lot : une soirée au Silencio. Yeah ! Merci aux organisateurs. Vous trouverez le road-book ici : http://www.cinematheque.fr.pdf.

    01 - La femis
     
     
    04 - la femis
     
    08 - dejazet
     
    13 - dejazet
     
    14 - hotel du nord
     
    18 - dehors
     
    19 - pavés
     
    20 - vue sur Paris
     
    21 - vue sur Paris

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  • The Thirteenth Letter

    5e film d'Otto Preminger vu dans le cadre de cette retrospective. Bon score quand même.

    Mais cette fois-ci, c'est un peu décevant, tout simplement parce qu'il s'agit d'un remake du film Le corbeau réalisé par Cluzeau et que l'original est réellement beaucoup mieux (cf Le Corbeau).

    L'histoire est transposée au Québec, mais le reste est identique : dans un village rural au fin fond du Québec, le docteur Laurent, de retour d'une convention médicale à Montréal, est impatient de retrouver sa jeune femme, Cora. Mais des lettres sous-entendent que celle-ci a une aventure avec un jeune docteur. Le jeune docteur en question n'arrive malheureusement pas à la cheville de l'interprétation de Pierre Fresney. Les angles de caméra sont moins percutants. L'ambiance est moins tendue.

    Nope, désolée, mais sur ce coup-là, soyons chauvin et applaudissons la version française.

     


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  • 4e film d'Otto Preminger vu dans le cadre de la rétrospective. On ne chôme pas !

    Celui-ci a été réalisé en 1962 et tourne autours de la politique puisque "Le président des Etats-Unis vient de choisir son nouveau secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères: Robert Leffingwell. Avant d'être entériné par le Sénat, ce choix doit être examiné en commission d'enquête."

    Encore de grands noms au générique : Henry Fonda (Première Victoire), Walter Pidgeon, Charles Laughton, Franchot Tone (Première Victoire).

    Et encore une fois : très bien.

    Il n'y a pas vraiment de personnage principal. Tantôt c'est l'un, tantôt, c'est l'autre. l'intrigue prend de multiples aspects et jusqu'à la fin, on ne sait pas à quoi s'attendre. C'est donc très bien mené, sans trop de longueur. Une belle surprise.


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  • Toujours dans le cadre de la retrospective Otto Preminger.

    Cette réalisation date de 1965 et dure des plombes ! Un peu trop longtemps à mon goût.

    Le pitch de la cinémathèque : "Intrigues sentimentales au cœur de la Marine américaine au moment de l'attaque de Pearl Harbor."

    Je pensais donc que c'était une sorte de comédie romantique sur fond de guerre. En réalité, c'est un film de guerre avec quelques touches romantiques.

    Il est bien réalisé, l'histoire est bien menée et les acteurs sont bien castés. Presque tous ont été vu dans d'autres films d'Otto.

    Bon, ok, peut-être pas John Wayne, ou Kirk Douglas. Mais Dana Andrews (Mark Dixon, Détective (Where the sidewalk ends)), et Henri Fonda, si ! Le film vaut d'ailleurs particulièrement pour la pléaide d'acteurs.

    Le film obtiendra en 1966, l'oscar pour la meilleure photographie et un British Academy Award pour Patricia Neal comme meilleure actrice étrangère.

    Pour moi, c'était quand même pas un des meilleurs Otto Preminger.

      


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  • Bunny Lake a disparu

    Vu le pitch dévoilé par la cinémathèque : "Une mère de famille signale la disparition de sa petite fille Bunny." On se savait pas trop à quoi s'attendre.

    Ok, c'est une réalisation d'Otto Preminger qui date de 1965.

    Ok, il y a Laurence Olivier (vu dans Spartacus) qui joue un inspecteur de police.

    Mais à part ça hein ?

    Et bien à part ça, mesdames et monsieur, ce film est un chef d'oeuvre. Rien que ça ! Ca commence avec un générique original. Ca se poursuit avec un mystère. C'est servi par un jeu d'acteur parfait, sur un rythme idéal.

    Otto est très fort sur ce coup-là. Pendant très longtemps, il maintient le doute sur l'existence même de la petite Bunny. Et quand on sait enfin ce qu'il en est, tout s'enchaîne et s'explique juste comme il faut.

    C'est vraiment une belle découverte !


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  • Réalisé par Otto Preminger en 1951, ce film policier a pour héro Dana Andrews (vu également dans While The City Sleeps (la 5e victime)), un policier qui aime un peu trop taper sur du truand pour le faire avouer.

    Son chef le prévient : il doit mieux se contrôler, sinon, il se retrouvera en uniforme. Mais ce n'est pas si facile. Il faut dire qu'il veut se démarquer de son père qui était un voleur. Alors il veut faire avouer le méchant Tommy Scalise. Là encore, plus facile à dire qu'à faire. Bien entendu, au milieu de tout ça, il tombe sur une belle jeune femme en détresse (Gene Tierney, qui joue souvent les jeunes femmes en détresse, vue également dans DragonWyck).

    Le film est bien fait. Les personnages sont attachants. l'intrigue est bien ficelée et on ne sait pas forcément comment tout va se terminer.

    Ce n'est pas une tuerie, mais c'est un bon film, à découvrir.


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  • Stalag 17

    En ce moment, retrospective du réalisateur Otto Preminger à la cinémathèque Française.

    Mais Stalag 17 n'est pas l'une de ses réalisations, c'est une réalisation de Billy Wilder. C'est un des rares films où Otto Preminger a joué un rôle (celui d'un officier allemand) !!

    L'histoire : Durant la Deuxième Guerre mondiale, dans un camp de prisonniers, il semblerait qu'il y ait une taupe qui renseigne les gardiens.

    Sur un ton de comédie, mais avec un sujet sérieux, on les voit accuser l'as de la contrebande et du marché noir (William Holden a d'ailleurs remporté l'oscar du meilleur acteur pour ce rôle). Est-ce lui ? Sinon, qui ?

    Si, pour une fois, l'humour de Billy Wilder m'a à peine fait sourire, j'ai par contre été tenue de bout en bout par l'histoire. Et j'ai été réellement ravie de découvrir ce film (adapté d'une pièce de théâtre et qui semble avoir inspiré la série "Papa Schultz").

     


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