• Thumbnail imageBon, après le Perez-Reverte, j'avais besoin de lire quelque chose de léger et le look de "Pourquoi moi ?" m'a accroché, alors livre pour ado ou pas, je me suis lancée, et je n'ai pas été déçue.

    Ecrit par Kimberly Pauley, traduit par Paola Appelius, on suit deux mois de la vie d'une lycéenne qui se retrouve devant un vrai gros dilemne : avec qui doit-elle aller au bal de promo ? Non, je plaisante, ce dilemne-là, il n'est pas gros en comparation de la décision qu'elle doit prendre de se transformer en vampire ou pas. Parce que bon, ses parents sont des vampires, et son oncle aussi. Pour se décider, quelques conférences vampiriques, mais attention, pas le droit d'en parler autour d'elle.

    Ben mine de rien, jusqu'au bout, je n'ai pas su quelle serait sa décision. Et j'ai suivi des interrogations avec un gros sourire plaqué sur le visage parce que le ton pris par l'auteur est très très bon. Plein de remarques marrantes. Quant à la romance qui plane autours de l'histoire, elle est d'un grand classissisme, et marche très bien.

    Bref, si vous avez gardé une âme de djeuz, faite-vous plaisir et lisez ce livre, et sinon, offrez-le à votre nièce, cousine ou fille qui le dévorera et en redemandera.

    Pour plus de détails, n'hésitez pas à aller faire un tour sur le site de l'éditeur : http://www.castelmore.fr.


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  • http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/2/8/4/9782021029482.jpgUn nouveau roman de Arturo Perez-Reverte ... je ne pouvais pas y résister.

    Paru le 29 septembre 2011 au éditions le seuil, il m'a fait de l'oeil jusqu'à ce que je le retrouve au pied du sapin le 25 décembre.

    Le résumé laissait entendre qu'il s'agissait d'un polar histoirique : Cadix 1811. Joseph Bonaparte est sur le trône d'Espagne et le pays lutte contre l'occupation des armées napoléoniennes. Mais dans la ville la plus libérale d'Europe, les batailles sont d'une autre nature. Des jeunes filles y sont brutalement assassinées à coups de fouet, à l'endroit exact où tombent les bombes françaises. Ces meurtres tracent sur la ville une carte sinistre, un échiquier sur lequel la main d'un joueur invisible semble déplacer ses pions selon les lignes de tir, la direction des vents, ou de savants calculs de probabilités, scellant le destin des personnages : un policier brutal et corrompu, l'héritière d'une importante compagnie de commerce maritime, un corsaire prêt à risquer sa vie par amour ...

    Peut-être un peu polar, mais surtout carrément historique. Les histoires des personnages sont très bien racontées. Le contexte est très bien dépeint ... mais pour ce qui est de l'intrigue, elle passe un peu trop au second plan, voir même au 3e ou 4e plan. Certains passages sont longs (j'avoue que je me suis un peu ennuyée lors des passages décrivant les calculs pour que les tirs d'obusiers arrivent sur Cadix). Quant aux dénouements finaux des différents protagonistes, ils sont plutôt pertinents, mais le dénouement de l'intrigue policière m'a déçu.

    En gros, ce n'était pas un livre pour moi, mais si je suis venue à bout des 750 pages (écrit en petit), c'est que c'était quand même de la qualité, non ? Et n'oublions pas que l'objet lui-même est plutôt beau.


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  • Publié en janvier 2011 par les éditions Bragelonne (en grand format, et plus récemment, en poche), ce roman de Chris Wooding a la particularité de se dérouler dans un univers steampunk, ce qui n'est pas si courant finalement.

    Le pitch était tentant : Frey est le capitaine de l’aéronef Ketty Jay et le chef d’une petite bande d’aventuriers. Séducteur invétéré et fripouille notoire, il vit, avec son équipage, d’activités illégales en se cachant des frégates de la Coalition. Lorsque Frey entend parler d’un navire chargé d’un trésor qui a tout d’une proie facile, il croit que sa fortune est faite. Mais l’opération tourne mal et notre ami malfrat devient l’ennemi public numéro un, avec toutes les forces de la Coalition à ses trousses.

    Cela laissait présager de l'aventure, et il y en a effectivement. Et des rebondissements. Et de la magie. Et des dirigeables. Malheureusement, pour moi, la mayonnaise n'a pas pris. Ceci est probablement dû au fait que le personnage principal n'est pas attachant. Ce n'est pas un séducteur, mais plutôt un salaud. Ce n'est pas une fripouille, mais un pauvre bougre qui veut être un pirate de l'air. Certes, cela évolue au fil du roman, mais pour moi, c'était trop tard, je l'avais pris en grippe. De plus, je n'en ai pas trouvé l'écriture très réussie. Les changements de décors et de scènes sont abruptes. Il faut donc l'admettre, je suis déçue. Gros soupir.


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  • Il s'agit de la suite de l'homme-rune.

    Ce tome 2 du cycle des démons (paru en octobre 2010 .... oui, je sais, je suis un peu à la bourre dans mes lectures) ne m'a pas déçu.

    Certes, les 200 premières pages ne reprennent pas les personnages où on les avait laissé, ce qui créée une certaine frustration, mais ces premières pages n'en sont pas moins interessantes, insctructives, et nécessaires.

    Et le reste est tout simplement superbe. Pour faire en bref : je me suis encore une fois régalée et n'attend qu'une chose : que le tome 3 paraisse !!!

    Je ne vous en dit pas plus, pour ne pas vous spoiler. Mais si vous aimez la fantasy, foncez, c'est de la qualité !

    Et en attendant, vous pouvez toujours aller faire un tour sur le blog de l'auteur : http://www.petervbrett.com/


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  • http://ecx.images-amazon.com/images/I/51ZQEF3QBZL._SL500_.jpgNon, ce n'est pas un livre pour enfant. Ce n'est pas non plus un livre sur les farfadets.

    Il s'agit d'une trilogie de Terry Prattchett racontant les aventures de gnomes de 10 cm de haut, toujours affamés, toujours râleurs.

    On y découvre le pauvre Masklinn qui essaie tant bien que mal de subvenir au besoin de sa petite tribu, qui vit dangereusement au bord d'une autoroute, jusqu'au jour où ils grimpent dans le camion d'Arnold frères et découvrent ..... le Grand Magasin où vivent des milliers de gnomes qui ne connaissent pas le dehors.

    Vous verrez les Gnomes tour à tour : Camionneurs (tome 1), Terrassiers (Tome 2) et Aéronautes (Tome 3)

    Une écriture décalée, des personnages attachants, un humour génial, Terry Prattchett est un maître ! A lire, et à re-relire, mais attention, sourire garanti !


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    Couverture « La Glace Noire »

    La glace noire est un mince film de glace transparente sans bulles d’air ni rien, presque invisible, une forme particulière de verglas, c'est aussi le titre d'un polar écrit par Michael Connelly (et traduit par Jean Esch), publié en 1993 ... donc point de haute technologie, point de téléphone portable et des machines à écrire plutôt que des ordinateurs.

    Et ça fait du bien !! Un bon vieux polar qui se déroule entre L.A et le Mexique, avec des trafiquants de drogues, des flics pourris, des veuves éplorées et des médecins légistes ambitieux.

    Le personnage principal et l'inspecteur Harry Bosch de Los Angeles. La veille de Noël, l'inspecteur Moore est trouvé sans vie dans un motel de Los Angeles. Arrivé sur les lieux, Harry Bosch se fait virer par ses patrons : c'est un suicide, point final. Furieux, Bosch enquête en douce et découvre pleins de choses, dont certaines qu'il aurait préféré ne pas connaître.

    L'ambiance "polar" est parfaite. Les personnages sont parfaits. L'intrigue est bien contruite. J'aime !!


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  • Le dragon des arcanes.

    Que dire ?! Car ce troisième tome est digne de ses prédécesseurs ! Je ne peux malheureusement en dire plus de peur de spoiler les futurs lecteurs. Sachez juste qu'il a été publié en septembre 2010, qu'il a reçu le prix des lycéens aux imaginales 2009  et que ce serait dommage de passer à côté.

    * * *

    L'alchimiste des Ombres

    Allez, c'est tellement bien qu'on enchaîne avec le tome 2 : l'alchimiste des ombres, paru en 2009 (oui, effectivement, j'ai un peu de retard dans mes lectures). On retrouve les Lames peu de temps après la fin du tome 1. Elles ont un nouveau complot à déjouer. Elles nous dévoilent un peu plus de leur passé. Et elles nous laissent sur un petit suspence fort sympathique à la fin de ce 2e opus ! Donc, comme vous pouvez vous en doutez, je suis actuellement en train de lire le tome 3, parce que, oui, c'est une chouette série ça m'sieurs dames ! Et pour ceux que ça interesse : une intégrale de ses trois tomes est prévue pour le mois de juillet.

    * * *

    Les lames du cardinal

    Tel est le titre du tome 1, et tel est le titre de la trilogie.

    Ecrit par Pierre Pevel et édité par les Editions Bragelonne en 2007, il s'agit d'un roman de cape et d'épée teinté de fantastique, à moins que ce ne soit du fantastique teinté de capes et d'épées ... dur à dire tellement les deux sont imbriqués.

    Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, de Richelieu loit sans cesse regarder des ennemis de la Couronne dont font partie les dragons, qui se dissimulent parmi les http://www.elbakin.net/fantasy/photos/lames-cardinal.jpghumains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. L'heure est venue de reformer l'élite secrète, une compagnie d'aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d'élégance, de courage et d'astuce, ne redoutant nul danger: les Lames du Cardinal!

    Un roman avec de l'action, de l'aventure, des dragons, des trahissons, des personnages attachants, des rebondissements, des duels, des complots, des dragons .... on ne s'ennuie pas, on est surpris, on est conquis.

    J'aime ! Et je recommande !


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  • Publié en 1991, ce roman de Stephen King décrit la vie d'une petite ville paumée dans le Maine, une ville dans laquelle une nouvelle boutique s'ouvre : le bazar des rêves. Chacun des habitants y trouve son bonheur pour une somme assez modique, du moins en apparence. En réalité, le propriétaire de la boutique, Leland Gaunt demande toujours un petit service en plus, un service qui est plutôt une mauvaise blague à faire à un voisin.

    Au fur et à mesure, les éléments sont mis en place, tout doucement, puis tout s'accèlère et on se demande qui en ressortira vivant.

    King prend son temps pour nous plonger dans l'ambiance et surtout, pour qu'on puisse entrer dans la psychologie des personnages, car c'est là le plus important dans cette histoire. Mais il s'agit d'une lenteur bienvenue et non d'une longueur abusive, pour qu'au final, on ne souhaite qu'une chose, voir comment toute cette affaire va se finir. A lire avec plaisir, mais en format de poche, parce que 700 pages à se trimballer dans son sac à main, c'est un peu lourd quand même.

     


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  • http://www.monblog.ch/uploads/200507070316170/enderxnocide.jpg

    Il s'agit du 3e tome du cycle d'Ender (qui fait donc suite à la stratégie d'Ender, et à La voix des morts), écrit par Orson Scott Card et publié en 1991.

    On y retrouve tous les personnages qu'on avait quitté à la fin de "la voix des morts" car cela se déroule tout de suite après, et ça fait du bien ... ! D'un autre côté, j'avoue que cette fois-ci, j'ai eu un peu de mal à arriver à la fin des 573 pages de ce roman de science-fiction, parce qu'il faut être honnête : il y a pas mal de longueurs. Et même si je n'ai pas pu m'empêcher d'aller jusqu'au bout, à une centaine de pages de la fin, j'ai commencé à prendre moins de plaisir, alors qu'on atteignait le dénouement. J'aimerais entrer dans les détails, mais je risquerais de spoiler ceux qui n'ont pas encore lu cette trilogie, qui vaut vraiment le détour.

    Là où je suis bien embêtée, c'est que j'ai à la fois envie de lire le 4e tome de la série, car il y a de nouveaux personnages qui arrivent à la fin du tome 3 et dont on a envie de savoir ce qu'ils vont devenir, et à la fois, la fin m'ayant un peu déçue, je n'ai pas très envie de lire cette suite. Argh, que faire ?!


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  • Le peuple du tapis

    J'adore Terry Pratchett !! Même à ses débuts. Parce que oui, le peuple du tapis (The carpet people) est un texte qu'il a écrit quand il était ado (17 ans pour être exact), qui est paru en 1971 et qu'il a ensuite revue et corrigée un poil (de tapis) pour sa réédition.

    L'histoire annoncée en 4e de couverture : "Sur tout le Tapis, règne la paix de l'empire Dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible. Mais un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village. Une ville dumiie est broyée par l'ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s'engagent dans un périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson. Un voyage qui les conduit à la découverte des merveilles de leur monde et changera pour toujours la vie des Fils de la poussière... Une savoureuse façon d'explorer l'infiniment petit en peuplant un simple tapis d'une profusion de monstres terribles... A lire à la loupe !".

    Mais ce que cette quatrième de couverture ne fait pas apparaître, c'est le style de Terry Pratchett, son humeur, le burlesque des situations. Alors voilà un extrait :

    "Une dispute à voix basse divisait les fulgurognes. Certains voulaient chanter en montant à la bataille, comme l'exigeait la coutume. Bocando répétait qu'ils montaient à la bataille en secret, mais un ou deux traditionnalistes endurcis revendiquaient le droit d'entonner des chansons pacifiques, ce qui, affirmait-il, allait complètemen, embrouiller l'ennemi. Finalement, Brocando eut gain de cause en jouant les rois et en menaçant de faire exécuter ceux qui étaient en désacord avec lui."


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  • http://photoload.ru/data/fc/c0/c9/fcc0c9c63d27eadfcb14781382f156ff.jpg

    Serge Brussolo est un auteur très prolifique. Il a fait de la fantasy, il a fait du livre pour enfant, il excelle dans le suspens, et quelques fois, il fait dans le roman moyennageux, comme avec l'armure de vengeance édité en 1998 (par les éditions du Masque).

    On y suit un chevalier errant qui se trouve confronté à une armure maléfique .... ou pas, car s'agit-il réellement de sorcellerie ? Une ambiance malsaine à souhait, des twists bien amenés, des personnages travaillés et crédibles. Le livre se lit tout seul. Malgré tout, je préfère Brussolo dans des histoires plus actuelles, je l'y trouve plus efficace.


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  • http://www.images.hachette-livre.fr/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2009/9782253127994-G.jpgUPDATE : Ca y est, je viens de terminer le tome 2 de la série : Les Spellman se déchainent, paru en 2008. Toujours aussi bien ! L'intrigue policière est mince, mais on s'en fout, c'est la famille Spellman qui est excellente ! J'adore ! Je me marre ! Vivement la suite !

     

    21.12.2010 - En septembre, j'avais lu le 3e volet de la série (la revanche des Spellman), et je m'étais régalée ! Alors je me suis empressée d'aller me procurer "Spellman & associés", et je n'ai pas été déçue.

    J'aime beaucoup la plume de Liza Lutz, l'humour des situations, le piquant des dialogues, le côté décalé des personnages. Certes, on s'attendrait à du polar, à de l'enquête tordue, mais en réalité, il s'agit plus d'un roman d'humour que d'un roman policier, et c'est ce qui en fait l'originalité. Tout tourne autour de la famille Spellman, tous détectives privés, ou presque (il y a un avocat dans le lot).

    Bref, vous conseille vivement la lecture de Spellman & Associés (paru en livre de poche). J'ai hâte de lire la suite (Les Spellman se déchaînent). Je me relirais très probablement un de ces jours la revanche des Spellman. Et j'ai hâte que "The spellman trikes again" soit traduit en français (il est sorti en mars 2010 en anglais).


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  • Tel est le titre de la suite de la stratégie Ender (c'est aussi le titre d'un film canadien sorti en 2005 apparemment, mais qui n'a rien à voir avec le roman), publié en 1986.

    Le tome 2 du cycle Ender, toujours d'Orson Scott Card, nous permet de retrouver ... ben Ender !! Bien évidemment ! En porte parole des morts. Mais ce n'est plus un enfant, c'est dorénavant un adulte qui parcourt les mondes et finit par débarquer sur Lusitania, où une espèce extraterrestre a été découverte : celle des Piggies. De nouveaux personnages entrent en scène, de nouveaux cas de conscience se pose, tout ça écrit avec brio et talent. Encore une fois, je me suis retrouvée embarquée. Vive Orson Scott Card. Bon, là, je me fais une coupure avec la suite de Spellman, mais ensuite, j'attaque le 3e tome du cycle.


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  • http://www.jailu.com/docs/Albums/12967/9782290308288.jpgPremier tome du Cycle d'Ender, ce roman de SF se rapproche beaucoup, de mon point de vue, du roman "les maîtres chanteurs", du même grand et génialissime auteur : Orson Scott Card. Pourquoi ? Parce qu'on suit la formation d'un jeune enfant, des difficultés qui parsèment sa route, et tout et tout. Mais il n'y a pas que ça dans ce livre, il y a aussi des invasions extraterrestres, ou plutôt des tentatives d'invasions.

    Ecrit un an avant ma naissance, c'est à dire en 1977, je ne le lis qu'à présent, et pourtant, c'est un grand classique du genre. Et croyez-moi : il faut absolumment le lire. C'est écrit superbement. On s'attache aux personnages, et surtout au pauvre Ender sur qui repose la survie de l'humanité et qu'il faut former pour être un commandant hors pair, le seul commandant qui pourra battre les doryphores. Pour le reste, je refuse d'en dire plus, il vous faudra le lire (allez, en plus, on le trouve en collection de poche).

    Bonne lecture. Et vivement que j'attaque le tome suivant !


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  • http://images-eu.amazon.com/images/P/2253076805.08.LZZZZZZZ.jpgAutant Serge Brussolo ne m'avait pas convaincu en Fantastique, autant en thriller, je lui tire mon chapeau.

    Celui-ci est paru aux éditions du masque en 1995.

    On y suit un imitateur de talent qui est mis sur la touche car il n'aurait pas dû se moquer d'un sénateur un brin susceptible. Alors quand la femme d'un banquier vient jusqu'à Las Vegas lui proposer de participer à un casse juteux, il a du mal à refuser. Mais bien sûr, c'est sans compter sur le chien psychopathe que le banquier a recueilli. Et encore, si ce n'était que ça !!!

    Le suspense est rondement mené, les rebondissements tombent à point nommé, le malaise des personnages est contagieux, un très beau final ... Un bon Brussolo, à lire sans hésitation.


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  • Il n'y a pas à dire, Orson Scott Card est un sacré auteur !

    Une fois de plus, il m'a embarqué, et dès les premières pages.

    Sa sœur aînée Lizzy est morte quand il avait dix ans. De ce jour, Quentin Fears a vécu comme décalé du monde des vivants. À guerre plus de trente ans, le voici retiré, fortune faite, à l’issue d’un parcours solitaire. Jusqu’à la rencontre de Madeleine, en qui il reconnaît la femme de ses rêves. Mystérieuse Madeleine pourtant, qui répugne à lui faire connaître son étrange et peu recommandable famille, établie dans une vieille demeure sur les berges de l’Hudson.

    Et à partir de là, bienvenu dans le fantastique.

    Je ne me suis pas ennuyée une seule minute, le personnage principal et génial, les rebondissements suprennent, le tout est cohérent. J'ai adhéré à 200 % et je recommande chaudement ce roman de 1986 paru aux éditions de l'Atalante.


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  • Après avoir lu 2 nouvelles de l'auteur, Dashiell Hammett, je me suis lancée dans la lecture de l'un de ses romans : La clé de verre.

    Il s'agit d'un polar noir écrit en 1931.

    Une ville indéterminée (oui, impossible de savoir où cela se déroule, hormis que c'est aux Etats-Unis, et apparemment, plutôt du côté de la côte est, c'est assez pertubant d'ailleurs). Une période préélectorale lors de laquelle il ne faut surtout pas faire de vague. Dommage que ce soit le moment que choisit le fils du sénateur Henry pour se faire assassiner. Le bras droit de celui qui dirige la ville dans l'ombre mène l'enquête.

    L'enquête se suit sans soucis car l'écriture est efficace. Mais quant à comprendre qui sont les personnages, cela demande une concentration soutenue, et même avec une bonne concentration, ce n'est pas gagné ! Bref, cela me laisse avec un sentiment bizarre, une impression mitigée et au final, je ne suis absolument pas convaincue.

    Peut-être que l'adaptation cinématographique est meilleure. Elle a été réalisée en 1942 par Stuart Heisler, avec Alan Ladd et Veronica Lake.


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  • Habituellement, j'aime beaucoup les romans de Serge Brussolo ...mais le Boulevard des banquises est l'exception qui confirme la règle.

    Ecrit en 1990 et publié dans la collection folio SF, il crée la ville de Gottherdäl, une Venise enneigée dans les glaces du pôle Nord. On y suit Sarah, romancière envoyée là pour écrire un guide touristique de la ville. Seulement voilà, elle n'a pas l'âme d'une voyageuse, mais plutôt une âme troublée par la mort de ses parents quand elle était encore adolescente.

    Serge Brussolo construit vraiment tout un univers dans cette ville, un univers malsain fait l'auto-flagellation et de rêves sinistres. Là-dessus, rien à dire. Le réel soucis, c'est que dès les premières pages, il donne l'impression que l'héroïne est en plein délire, et quand au final réalité et délire ne font qu'un, ça tombe un peu à plat. De plus, il n'y a pas réellement d'histoire, une ambiance et un univers, oui, une histoire, bof. Et puis il s'en donne à coeur joie dans les descriptifs, au point de lasser le lecteur qui finit par le lire en diagonale ce roman. Bref, votre bibliothèque peut s'en passer !


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  • Karin Slaughter - Sans foi ni loi

    Ecrit en 2005 par Karin Slaughter, traduit par Paul Thoreau, ce policier/thriller raconte comment, malgré le grave désaccord qui menace leur couple, Sara, médecin légiste, et Jeffrey, le chef de la police, vont travailler ensemble suite à une découverte macabre : une jeune fille est retrouvée morte, les traits marqués par la souffrance de ses derniers instants. Comble de l'horreur, elle était enceinte et a été enterrée vivante...

    Ce pitch m'a donné envie de lire ce roman. C'est vrai que l'histoire elle-même était interessante, mais il manquait quelque chose, voire plusieurs petites choses. Tout d'abord, l'accent est un peu trop mis sur la relation compliquée entre le médecin et le chef de la police, je n'ai pas trouvé que ça apportait quoi que ce soit à l'histoire, et leur relation ne m'a pas du tout interessé. Ensuite, j'ai trouvé que la narration n'était pas toujours des plus percutantes, que certaines phrases étaient mal tournées.

    Bref, ça se lit, mais on peut facilement trouver bien mieux.


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  • Ecrit par le célèbre Orson Scott Card en 1980, voilà un roman de fantasy qui tient le lecteur de bout en bout

    Pourtant, il ne s'agit pas de suspens, il ne s'agit pas de roman policier, il ne s'agit pas de quête ... il s'agit juste du destin de plusieurs êtres humains dans un monde où la galaxi a été conquise par un empereur qui cherche à y faire régner la paix, et qui a assez de sensibilité, malgré son pouvoir et malgré sa dureté, pour ressentir toute l'émotion que peut procurer un oiseau chanteur.

    Les oiseaux chanteurs ... les maîtres chanteurs ... les brises ... les plaintes ... tous sont éduqués au Palais du chant depuis leur plus tendre enfance. Il apprenent le contrôle et toutes leurs émotions ne ressortent que par le chant.

    Mikal l'empereur, Ansset l'oiseau chanteur, Esste, l'adminitratice du Palais du chant qui a découvert et formé Ansset ... ce sont leurs destins que l'ont suit, des destins forts et touchants.

    Sacré Orson, il est sacrément doué !


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